Le coronavirus continue de limiter une grande partie de la vie quotidienne à travers le monde. Les effets de la pandémie se font encore sentir, en particulier aux États-Unis, pays d'origine de notre conseillère immobilière Jennifer D. Holmes. Néanmoins, elle n’a pas baissé les bras face à la crise. Dans une interview, Mme Holmes nous raconte comment elle a fait de nécessité vertu et la façon dont elle a vécu la pandémie, au niveau personnel et professionnel :
Le courtage immobilier à l’heure du coronavirus : entretien avec Jennifer Holmes
E&V : Comment le coronavirus a-t-il changé votre façon de travailler ?
J.H. : L'impact du coronavirus sur ma façon de travailler a été de passer des seules réunions en ligne à une mener une grande partie du travail à distance avec les personnes souhaitant devenir propriétaires et vendre leurs maisons.
E&V : Comment avez-vous réagi face aux nouveaux défis ?
J.H. : Ayant de très nombreux clients qui déménagent, j’avais déjà l'habitude de faire certaines choses à distance. J’ai toujours utilisé des outils numériques pour mes annonces, comme par exemple les visites virtuelles 3D et les vidéos.
E&V : Qu'est-ce qui vous a aidé à passer au travers de cette période ?
J.H. : Le fait que j'aime vraiment passer du temps avec ma famille m’a aidé. Nous dînons ensemble tous les soirs et passons en général beaucoup de temps ensemble, donc rien ne semblait anormal. Notre courtière s’assurait de faire des réunions de mise à jour en ligne tous les jours ! Cela me permettait d’être à jour quant aux nouvelles restrictions et directives et quant à la meilleure façon d’agir en fonction de celles-ci. Elle faisait même intervenir des conseillers provenant d'autres marchés durant nos appels, afin que nous puissions avoir un meilleur aperçu de ce qui se passait au niveau national et au niveau international.
E&V : Comment le comportement des clients a-t-il changé ?
J.H. : Étant confinées chez elles, je crois que les personnes ont moins survolé les lacunes et ont pris le temps de définir ce qui rend, à leur égard, une maison vraiment fonctionnelle. J'ai vraiment remarqué une augmentation de l'activité de la part des acheteurs depuis la pandémie. Naturellement, l'augmentation de cette activité signifie que les propriétaires souhaitent vendre, si possible pour acheter mieux. Les propriétaires potentiels ont les idées plus claires sur les propriétés qu'ils veulent voir et ils visitent en moyenne moins de maisons avant d’en choisir une.
E&V : Quels ont été les effets spécifiques du coronavirus sur le marché immobilier à Southlake, au Texas ?
J.H. : Tout le monde semble avoir la même grande idée en ce moment. Il y a souvent plusieurs offres pour un bien immobilier et les offres sont en général supérieures au prix demandé. Sur notre marché, actuellement, 1 maison achetée sur 5 est une nouvelle construction. Les personnes privilégient de plus en plus les maisons n’ayant été habitées par personne auparavant.
E&V : Cela vaut-il la peine d’envisager la vente ou l’achat d’un bien immobilier à l'heure actuelle ?
J.H. : Maintenant, c’est toujours le bon moment pour acheter ou vendre une maison, parce que la décision de posséder ou de vendre une maison dépend vraiment de la situation personnelle. Certaines personnes ont des capitaux, mais elles n’ont plus de revenus, car elles ont été congédiées par leur employeur. Vendre maintenant, lorsque que les taux d'intérêt sont faibles et que le marché atteint des chiffres record, en utilisant ces capitaux pour maintenir une stabilité financière jusqu'à ce qu'elles trouvent un emploi convenable peut être la meilleure option. Des taux d'intérêt très bas aident également ceux qui étaient à la recherche d’une nouvelle propriété, mais qui étaient préoccupés par les paiements, à se sentir plus à l'aise en matière d’achat. Ensuite, il y a un grand nombre de personnes qui sont maintenant en mesure de travailler depuis leur domicile de façon permanente. En Amérique, ces personnes qui habitent dans des états où les prix des maisons sont difficilement accessibles, peuvent maintenant déménager dans d’autres états, où le logement est plus abordable, comme au Texas !
E&V : À quoi vous attendez-vous pour votre marché immobilier à l'avenir ?
J.H. : Je pense que personne ne sait jamais à quoi s’attendre sur le marché immobilier. La majorité des personnes étaient convaincues que le marché du logement aurait sombré en raison de la pandémie, et en fait, il y a pratiquement eu l’effet contraire, atteignant des records mois après mois. Je sais que quoi qu'il arrive sur le marché, je dispose des outils et des ressources pour guider mes clients à prendre les meilleures décisions pour leur situation personnelle.
E&V : Merci pour cet entretien.
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